À L’HEURE DU DESSIN 4e TEMPS
Joseph Dadoune, Véronique Duplan, Julien Lévy, Marine Pagès, Yves Schemoul et Yoann Ximenes
15/10 > 17/12/2016
Cette exposition s’inscrit dans un parcours proposé sur le territoire de la Métropole Aix-Marseille Provence entre le Centre d’arts plastiques Fernand Léger de Port-de-Bouc, le musée Estrines – Présence Van Gogh de Saint-Rémy-de-Provence, le Centre d’Art Contemporain Intercommunal d’Istres, le Centre d’art municipal des Pénitents Noirs d’Aubagne et le Château de Servières à Marseille. Ce parcours est accompagné d’une édition sous forme de coffret rassemblant les six livrets dédiés à chacune des expositions.
Le quatrième opus de la Saison du Dessin présenté dans la galerie du château de Servières rassemble six artistes qui chacun explorent la notion de territoire ouverte à des considérations tant psychiques que sociologiques.
Si la frontière, dans son acceptation géopolitique, est au coeur même des propositions numériques et de leurs transpositions spatialisées chez Yoann XIMENES, c’est aussi la réalité des zones instaurées par une certaine condition sociale que Joseph DADOUNE tente de transcender vers une dimension cosmologique, en rebattant les cartes du calendrier solaire traditionnel.
L’exploration du système solaire est également à l’origine de la série de dessins de Marine PAGÈS.
Inspirées par les architectures du site de JANTAR MANTAR en Inde, constitué d’instruments d’observation des planètes, les vues qu’elle propose à partir d’imbrications de rampes, d’estrades, de volées d’escaliers, aménagent différents points de vue et multiplient ainsi les perspectives en offrant au regard diverses dimensions jusqu’à éprouver celle du non visible.
Véronique Duplan développe quant à elle, la notion de territoire dans sa matérialité même, avec un travail au trait, minutieux, ciselé qui s’apparente à la pratique de la gravure qu’elle a longtemps expérimentée.
Pour Yves Schemoul et Julien Levy la notion de territoire se place du côté de l’intime, transposée dans des espaces investis par l’imaginaire de façon affective et sensuelle pour créer des autofictions.